Serge Hureau et Olivier Hussenet présentent leur spectacle Chansons parlées - Cocteau & Co

vendredi 24 mai - 20h30

samedi 25 mai - 20h30

dimanche 26 mai - 16h30

 

tarifs : Plein 18€ (ou 15€ pour les duos) / Réduit* 12€ / -26 ans 10€ / -18 ans et solidaires** 6€

"La chanson est un genre. Qu’on la chante ou qu’on la récite, elle ne relève ni du monologue, ni du poème : elle reste une chanson", écrit Jean Cocteau dans ses Portraits-Souvenir en 1935.

Cocteau, passionné par les musiques populaires de cirque, de fêtes foraines et par le jazz, fût aussi fasciné par de grandes vedettes de la chanson telles que Mistinguett, Joséphine Baker ou Édith Piaf, mais aussi par Marianne Oswald à propos de qui il écrira dans Mes monstres sacrés : « C’est cette puissance rouge d’incendie, de mégot, de torche, de phare, de fanal qui l’habite, cet acharnement de braise… qui forment l’efficacité de cette chanteuse ». Ainsi, pour elle et pour d’autres, il écrira des chansons souvent méconnues, dont certaines sont des « chansons parlées ».

Avec, en première partie, les élèves du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, dans des textes de grands poètes mis en chanson, notamment par Léo Ferré.

au programme (programme en construction parmi les titres suivants) 

Parade (d'Erik Satie, sur un argument de Jean Cocteau - extraits et variations, 1917)

Satie, Cocteau et le dandysme, la coquetterie et la mode :

La Diva de l'Empire (Dominique Bonnaud & Numa Blés / Erik Satie, ©1919, Rouart-Lerolle & Cie / Salabert)

Sourire aux lèvres et nez au vent (de l’opéra-bouffe La SADMP, de Sacha Guitry / Louis Beydts, 1944)

Cocteau et ses mécènes (Jean de Polignac, Francine [Worms] Kahn-Weisweiler :

Monsieur sans souci (Jaboune / Francis Poulenc, ©1937 chez Enoch et Cie) à Jean de Polignac

Le Groupe des Six :

Le tango de Fratellini (extrait du Boeuf sur le toit de Darius Milhaud, ballet,  argument de Jean Cocteau, 1919)

Moulin-Rouge (Jacques Larue / Georges Auric, ©1953 chez Screen Gems - EMI music publishing)

Le Chat (in Le Bestiaire de Guillaume Apollinaire / Louis Durey, 1919)

Sans feu ni lieu (Chansons de négresse n° 3, Jules Supervielle / Darius Milhaud, 1936)

Chanson des quatre (J.-R. Bloch / Arthur Honegger, ©1937, Deiss/Salabert, du film La construction d'une cité)

Hôtel (Banalités n° 2, Guillaume Apollinaire / Francis Poulenc, 1940, Max Eschig) à Marthe Bosredon (aux dires de Poulenc, représentatif de son style « Nogent-sur-Marne » : guinguettes, orchestres musettes, etc.)

La rue chagrin (P : Denise Centore / M : Germaine Tailleferre, 1955, ©1956 aux Editions Tropicales)

Chanson de marin (Cocteau & Radiguet)

Revue nègre & Joséphine Baker :

Batterie (poème de Cocteau)

Marie Dubas :

Toréador (Jean Cocteau I Francis Poulenc, ©1933 chez R. Deiss I Ed. Salabert) à Pierre Bertin (« caricature de la chanson de music-hall », F. Poulenc)

Pedro (extrait, J. Gey / Jean Rodor, ©1926, Les nouvelles éditions Méridian, extrait) (répertoire de Marie Dubas)

Exil des compositeurs juifs allemands :

Es regnet (P : adapté. en alld d’après Jean Cocteau / M : Kurt Weill, 1933)

Marianne Oswald :

Anna la bonne (chanson parlée) (Lacan, Cocteau, Genet)

Mes sœurs n’aimez pas les marins (P : Jean Cocteau / M : Wal-Berg, 1935)

Suzy Solidor :

Attendre (chanson parlée, 1937)

Jean Marais :

Valse langoureuse (P : Jean Cocteau / M : Jean Françaix, 1942, pour le film Le lit à colonnes de Roland Tual)

Guerre

Jouer du bugle (Parisiana n° 1, Max Jacob / F. Poulenc, ©1954 chez Rouart-Lerolle / Ed. Salabert) à la mémoire de Pierre Colle (marchand de tableau, ami de Max Jacob)

Le disparu (Roberts Desnos / Francis Poulenc, ©1947 chez Rouart-Lerolle / Salabert) à Henri Sauguet (« C'est une manière de « lied-chanson » style môme Piaf », Francis Poulenc)

Fêtes galantes (Louis Aragon / Francis Poulenc, © 1944 chez Rouart-Lerolle & Cie) à Jean de Polignac (avec l’indication : « incroyablement vite dans le style des chansons-scies de café-concert ».)

Les chemins de l'amour (Jean Anouilh / Francis Poulenc, ©1945 aux Editions Max Eschig)

Cocteau & Piaf :

Lis ton journal (chanson parlée de Cocteau, 1937, matrice du Bel indifférent écrit pour Piaf)

Pars (P&M : Jean Lenoir, 1924, ed. Brulé / Foucret fils / Méridian)

Extrait de La Machine infernale (pièce de Jean Cocteau)

Dernier poème (Robert Desnos / Francis Poulenc, © 1957 aux Editions Max Eschig) à Youki Desnos (poème dont on a dit à tort qu’il avait été retrouvé dans les habits de déporté de Desnos mort au camp de Térézine (Theresienstadt, Tchécoslovaquie) deux jours avant la libération du camp)

Chanson parlée (« Il y a des paroles / Qui valent des chansons » de Cocteau, pour Jean Marais)

Notamment : 

Serge Hureau et Olivier Hussenet : chant et création

Spectacle

"Chansons parlées"

Cocteau & co

24 Mai > 26 Mai 2019

le hall de la chanson

vendredi 24 mai - 20h30

samedi 25 mai - 20h30

dimanche 26 mai - 16h30

 

tarifs : Plein 18€ (ou 15€ pour les duos) / Réduit* 12€ / -26 ans 10€ / -18 ans et solidaires** 6€